Jadis, à chaque printemps, les maîtres de musique d’Orient et d’Occident amenaient immanquablement leurs élèves dans les bois, pour aller écouter celui qui en est lui-même le grand maître-chanteur : le rossignol. Muni de son târ (luth arménien), instrument idéal pour entamer de lumineuses conversations avec le peuple oiseau, Marc Loopuyt ravive cette tradition en conviant de petits groupes de personnes (25 maximum) dans différents lieux de la Métropole où niche et chante le rossignol, mais aussi d’autres mélodistes généreux comme le merle ou la fauvette. Après chacun de ses salons de musique éphémères, où se noue un dialogue entre musicien et oiseau, est prévu un temps d’échanges, de partage d’impressions et de questions.