De Birth of the cool (1949) à Bitches Brew (1969), Miles Davis fixe le tempo effréné de l’évolution du jazz en se réinventant en moyenne tous les cinq ans. Loin de tout papillonnage, cette métamorphose permanente peut se lire comme la poursuite obstinée d’un même idéal musical : transformer le silence en signature sonore. Ce sera notre fil d’Ariane pour tenter de traverser sur la pointe des pieds le tranquille labyrinthe milesien.
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