Candide, le conte philosophique de Voltaire et la « comic operetta » de Bernstein : le 18e et le 20e siècle se font écho et, dans les deux cas, un chef-d’œuvre avec ce qu’il faut d’ironie, d’humanisme, et de mélancolie parfois.
Wayne Marshall dirige Candide avec tout son talent et son énergie. Il est chef d’orchestre, mais aussi organiste et pianiste, et il connaît dans toutes ses facettes l’œuvre de Bernstein, mais aussi celles de Gershwin et le jazz.
Le metteur en scène Daniel Fish s'inspire du conte de Voltaire pour questionner notre monde du XXIe siècle. Son spectacle veut transmettre l’esprit de Voltaire, et montrer comment, envers et contre tout, l’humanité pense toujours que tout ira pour le mieux, dans le meilleur des mondes. La chorégraphie se décline en tableaux, observés comme à travers une fenêtre, le tableau du monde, des gens qui passent, qui voyagent dans un univers en suspens. Le théâtre et la danse s’inscrivent en contrepoint de « la glorieuse musique de Leonard Bernstein ».
Opéra en 2 actes
Livret de Lillian Hellman (1956), d’après Candide ou L’Optimiste de Voltaire
Création à New York, 1956
Version révisée de 1989
Nouvelle production
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