Voici près de dix ans que Pauline Drand trace son chemin, tissant un fil d’or entre chanson française et songwriting pop-folk. Révélée en 2015 par le radio-crochet de France Inter et son premier EP, elle s’est affirmée avec Faits bleus en 2018, un premier album salué pour son écriture poétique et la richesse de ses arrangements. Depuis, de concerts en premières parties — Benjamin Biolay, Bertrand Belin, Clara Luciani, Juliette Armanet, Aldous Harding — de résidences à l’international en collaborations pour la danse, le théâtre et le cinéma, Pauline Drand a construit un univers singulier, un monde musical à la fois intime et percutant.
Pour l’Opéra de Lyon, elle imagine une création inédite : un quartet réuni spécialement pour revisiter son répertoire et dévoiler en avant-première des chansons de son prochain album. Chaque note devient souffle, chaque silence, espace d’écoute et de partage. Dans ce concert, l’intime dialogue avec l’aventure collective, la douceur se fait force, et la musique se déploie comme une affirmation poétique de renaissance, de résilience et de puissance féminine.
Avec ses musiciens, Pauline Drand transforme l’Amphi en un espace suspendu, où chaque chanson devient un voyage, où poésie et lumière côtoient fragilité et élan, offrant au public un monde à la fois profondément personnel et intensément partagé.

Dans Empreintes, Richard Robert, alternant textes de sa composition et reprises tirées de son panthéon personnel (John Barry, The Cure, Buarque et Veloso, la chanson napolitaine…), partage les réflexions d’une existence qui s’est attachée à comprendre sa présence au monde à travers la musique. Accompagné de complices, il déplie ainsi une carte du Tendre dans laquelle “chaque trace est toujours plus forte et plus durable que le corps et l’esprit de ceux qui la laissent”, et esquisse un traité de savoir-écouter, chanter, vivre, survivre – et peut-être même, aussi, mourir.