Rutilant, acéré, effervescent… tout le jeune Verdi est là, servi par une impeccable distribution vocale dans une version sans mise en scène.
Neuvième opéra de Verdi, Attila exalte des valeurs patriotiques chères au cœur du compositeur : au Ve siècle, la ville d’Aquilée est mise à sac par les hordes d’Attila.
Odabella qui ose résister au monstrueux envahisseur en réchappe. Impressionné par son courage, Attila lui laisse une épée. Retrouvant quelques survivants, dont le général romain Ezio et son fiancé Foresto, la jeune femme tue le monstre de sa propre épée, tandis que ses compagnons partent fonder la cité de Venise.
Attila fait se succéder dans un rythme haletant cabalettes héroïques, grands airs virtuoses et chœurs enfiévrés – une musique palpitante, qui emporte l’auditeur sous la baguette de Daniele Rustioni le nouveau chef permanent de l’Opéra, grand spécialiste de ce répertoire.
Drame lyrique en trois actes avec prologue, 1846.
Livret de Temistocle Solera.
En coproduction avec le Théâtre des Champs-Élysées
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