Tout au long de la saison 2024-2025, le photographe Erol Gum et son regard sensible se sont fondus dans le quotidien de l’Amphi de l’Opéra, des coulisses à la scène, aux côtés des équipes comme des artistes. Il en résulte une exposition, Espace négatif / Espace positif, qui se déploiera en deux temps (de septembre à décembre 2025, puis de janvier à mai 2026) dans les pourtours de l’Amphi.
Pour fêter l’accrochage de l’exposition, une soirée de vernissage vous est proposée, qui débutera par une rencontre avec Erol Gum. Elle se poursuivra avec la diffusion de son film À vue de ney (2023, 50 min), co-réalisé avec Baptiste Frelat (cf. ci-dessous), et s’achèvera par un moment de convivialité au bar de l’Amphi.
L’exposition : “Espace négatif / Espace positif”
De son année d'exploration au cœur de l’Amphi, Erol Gum a tiré une exposition en deux volets. Le premier, Espace négatif, est une création parmi les créatifs, une balade discrète, sans méthode, dans les dédales d’un amphithéâtre souterrain au sombre décor, d’où surgissent des esprits agitateurs et des êtres lumineux, en démonstration ou en contemplation. Pour Erol Gum, ce travail est “un pas de côté dans un espace focalisé, un regard déporté du réel, animé par des échappées mélodiques ou naissant dans le silence le plus solitaire”.
Le second volet, Espace positif, est une réflexion autour des émotions collectives et de la lumière incandescente qui peuvent jaillir de ce même lieu. Il sera visible dans les pourtours de l’Amphi à partir de janvier 2026.
Exposition Erol Gum “Espace négatif / Espace positif”
Du 24 septembre au 18 décembre 2025 dans les pourtours de l’Amphi
Entrée libre aux horaires d’ouverture au public – spectacles, concerts et rendez-vous gratuits à l'Amphi.
Le film : À vue de ney (2023, 50 min), de Baptiste Frelat et Erol Gum.
Pour Iyad Haimour, musicien et facteur de ney (la flûte en roseau qu’on retrouve dans les musiques perses, turques et arabes), fabriquer l’instrument parfait est l’histoire d’une vie. Engagé dans une quête quasi-mystique débutée il y a près de 40 ans en Syrie, il parcourt chaque année le sud de la France à la recherche des meilleurs roseaux. Ce portrait nous dévoile l’histoire singulière d’un maître de la musique et de son amour pour une flûte millénaire.
À propos d’Erol Gum
Bien avant l’œil, c’est l’oreille qui a d’abord porté Erol Gum. Et s’il s’est intéressé aux images, c’est initialement parce qu’elles lui permettaient de diffuser plus largement les œuvres musicales des artistes qu’il accompagne. Puis, très vite, il s’est exercé à la pratique du portrait et du photo reportage, tout en participant à quelques tournages en tant que photographe de plateau. En 2023, il s’est lancé avec Baptiste Frelat dans la réalisation du documentaire À vue de ney. En 2024, il a participé à l’exposition Per Tempora ad Futurum, en marge des Rencontres de la photographie d'Arles. Il développe actuellement Malebestes, une étude photographique mêlant art et ethnographie, en compagnie du journaliste Maxence Knepper, et explore en parallèle les territoires de l’abstrait, tentant de muter des paysages lumineux en sujets microphotographiques.