Deux exploratrices des ressources expressives du son : Cécile Schott, alias Colleen, déploie les poèmes électroniques de son dernier album, tandis qu’en première partie Tatiana Paris, avec ses guitares préparées, présente ses propres constructions oniriques.
Depuis deux décennies, Cécile Schott, alias Colleen, cultive un jardin secret mouvant et expérimental, sans cesse remodelé par son désir d’explorer les ressources sensibles du son. Parfois surplombé de chant, son instrumentarium acoustique (violoncelle, viole de gambe, guitare classique, mélodica, boites à musique…), témoignant de la soif d’apprendre qui l’a toujours tenaillée, a doucement évolué vers le tout-électronique analogique. Ainsi dans son album Le jour et la nuit du réel, qu’elle présente à l’Amphi : une œuvre instrumentale faite de boucles complexes, dont les pièces en plusieurs mouvements associent des structures pop à une recherche intégrant échos, dub, arpèges pulsés… De cette sorcellerie sonore émerge un récit intimiste qui, in fine, vient embrasser nos propres champs d’expérience et de sensation.
En première partie, Tatiana Paris bâtit ses propres constructions poétiques à partir d’un subtil assemblage de guitares préparées et d’effets.
Colleen – synthétiseur et delay analogiques (Moog).
Tatiana Paris – guitares électriques, effets, objets, voix.
Engagez-vous et contribuez à la concrétisation de ses missions et de ses projets