• Saison 2022-2023
  • Opéra Underground
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  • Concert
  • Gratuit

Concerts du CNSMD

Accompagnement piano

  • Dates 25 janv. - 27 janv. 2023
  • Tarifs Gratuit
  • Lieu Amphi de l'Opéra de Lyon
  • Durée 45 min

Concerts des jeunes musiciens du Conservatoire National Musique et Danse de Lyon

Présentation

"Les timbres réunis"

1ère partie : Tour d'horizon de musique française
C. Saint-Saëns : Violon dans le soir
A. Caplet : Viens ! Une flûte invisible soupire
M. Ravel : Chansons Madécasses
G. Pesson : La porteuse d'eau; La stripteaseuse du Macdoc; La gardienne du palais (extrait des 5 chansons)

Anaëlle Reitan – piano, Marie Tendraien – soprano, Charlotte Bozzi – soprano, Mathilde Alvin-Besson – flûte, Félix Nunes – violoncelle, Marion Jegoux – mezzo-soprano, Esther Laurent – clarinette, Clément Verdier – alto.

2e partie : L'engagement en musique
J. Kosma : Barbara (arr. Jeff Cohen)
L. Berio : O King
A. Schönberg : Pierrot lunaire (extraits)

Charlotte Bozzi – soprano, Marion Jegou – mezzo, Marie Delaunay – violon, Thomas Garrigue – flûte traversière, Esther Laurent – clarinette, Lucie Murris – violoncelle, Maud Le Bourdonnec – piano.

Ce programme est l’occasion d’explorer le répertoire pour voix et ensemble instrumental sur des poèmes originellement français. Il est construit autour de deux piliers de ce répertoire.
Tout d’abord les Chansons madécasses de Maurice Ravel, sur des poèmes éponymes d’Evariste de Parny, composées en 1925. A leur sujet, le compositeur, dans son carnet d’esquisses, s’exprime en ces termes : “Les Chansons madécasses me semblent apporter un élément nouveau – dramatique voire érotique – qu'y a introduit le sujet même de Parny. C'est une sorte de quatuor où la voix joue le rôle d'instrument principal. La simplicité y domine. L'indépendance des parties s'y affirme.”
En deuxième lieu, Pierrot Lunaire de Schoenberg, sur des poèmes d’Albert Giraud traduits en allemand. Composée en 1912, cette pièce, dont la première des trois parties sera exécutée, étonne par son instrumentation, par le “parlé-chanté” (sprechgesang) combinant la déclamation expressive et théâtrale avec une ligne musicale, mais aussi par la modernité de son écriture musicale, qui préfigure le dodécaphonisme.
Autour de ces deux pièces gravitent des compositions plus courtes, apportant à l’ensemble un éclairage nouveau tant par la mise en abyme de l’instrumentarium utilisé (Violon dans le soir, Viens ! Une flûte invisible soupire) que par l’engagement ou la modernité du discours (Barbara, O King, les Chansons de Gérard Pesson).


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