• 2012/2013
  • Danse
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Guerin/Serle/Forsythe

Ballet de l'Opéra de Lyon

    En quelques mots

    Créations mondiales

    Présentation

    En conviant Lucy Guerin et Lee Serle à créer pour la compagnie, Yorgos Loukos ouvre de nouveaux horizons au Ballet de l’Opéra de Lyon. Une première pour ces deux australiens, une découverte pour le public. Avec en point d’orgue de cette soirée One Flat Thing, Reproduced de William Forsythe.

    À la question de savoir ce que peut apporter un chorégraphe actuel à une institution comme le Ballet de l’Opéra de Lyon, Yorgos Loukos son directeur artistique parle « d’un apprentissage permanent ». Et ne cache pas que si les interprètes cherchent parfois leur « chemin », au final « les pièces y gagnent car ces danseurs sont de vrais artistes ». Cette saison, deux créateurs vont confronter leur univers à la maison lyonnaise. Lucy Guerin aujourd’hui basée à Melbourne s’est fait connaître au cours des années 2000 par son engagement physique, une approche du mouvement où la vidéo, le son, le texte structurent l’architecture des corps. Dans le courant des années 90, Lucy Guerin alors installée à New York, danse avec Tere O’Connor ou Bebe Miller. Solemn Pink, Two Lies, deux de ses chorégraphies sont amplement saluées par la profession. Héritière des post-modern d’une certaine manière, l’australienne développe une virtuosité certaine qui se joue de la simple abstraction. Lucy Guerin aime le mouvement pour ce qu’il révèle et ce qu’il cache. A Lyon, elle viendra à la rencontre d’une compagnie pionnière dans ces échanges souvent fructueux. Lee Serle est une autre révélation des Antipodes. Après sa formation en tant qu’interprète au Victorian College of Arts (Melbourne), il a collaboré avec Chunky Move ou... Lucy Guerin INC, deux compagnies en vue de la scène locale. Après une année 2011 passée aux côtés de Trisha Brown dont il a intégré la compagnie le temps de cette saison fastueuse, Lee Serle a présenté à New York P.O.V. Dans ce quatuor aux allures de création déstructurée se jouant de l’espace de la New York Public Library, il démontrait son sens de l’espace, sa rigueur dans l’écriture du geste. Du style « Brownien », Lee Serle a gardé la fluidité des échanges : d’autres influences plus européennes semblent pénétrer sa danse. A la vue de ces prémices, on devine le talent à venir. Lee Serle affirme vouloir découvrir ce que le monde a à lui offrir. « I want to extend myself artistically ». Nul doute que l’Opéra de Lyon sera pour ce jeune artiste un nouveau port d’attache. En regard de ces aventures australes, la compagnie donnera un bijou de William Forsythe, One Flat Thing, Reproduced. Dans une scénographie faite de tables rangées, les danseurs se glissent entre les espaces, imaginent des circulations inédites, brodent des motifs chorégraphiques virtuoses. Une pièce majeure de l’américain dans l’écrin de l’Opéra de Lyon. Royal.

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