Le ténor Vincent Ordonneau chante d’abord en soliste avec les Petits Chanteurs à la Croix de Bois puis poursuit son apprentissage au Conservatoire de Lyon ; en parallèle, il entreprend des études d’ingénieur avant de s’orienter définitivement vers une carrière artistique. Il fait ses débuts à la scène avec l’Atelier lyrique de l’Opéra de Lyon, la troupe de l’Opéra-Comique de Paris et l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris, au sein duquel il interprète Ferrando dans Così fan tutte (Mozart) aux Chorégies d’Orange. Il rencontre alors Michel Sénéchal et se spécialise dans les rôles de caractère, se perfectionnant auprès de Janine Reiss puis Gilles Cachemaille.
Il interprète notamment Rodolphe dans Guillaume Tell (Rossini) à l’Académie nationale Sainte-Cécile de Rome, à l’Opéra national des Pays-Bas et au Concertgebouw d’Amsterdam, le Remendado dans Carmen (Bizet), les Quatre Valets dans Les Contes d’Hoffmann (Offenbach) et Schmidt dans Werther (Massenet) à Covent Garden (Londres), Basilio dans Les Noces de Figaro (Mozart) à Marseille, le Maître de ballet et Brighella dans Ariane à Naxos (R. Strauss) à Tokyo, Torquemada dans L’Heure espagnole (Ravel) et Spoletta dans Tosca (Puccini) à l’Opéra-Comique (Paris), Pong dans Turandot (Puccini) à Toulon, le Doyen de la faculté dans Cendrillon (Massenet) à Angers Nantes Opéra, Zoggie dans Magdalena (Villa-Lobos) au Théâtre du Châtelet (Paris), les Premier et Quatrième Juifs dans Salomé (R. Strauss) à Montpellier et Bordeaux, le Père confesseur du couvent dans Dialogues des carmélites (Poulenc) à Toulouse, le Berger dans Œdipe (Enesco) au Festival de Salzbourg ainsi qu’à l’Opéra national de Paris, Perlimpinpin dans Le Dernier Sorcier (Pauline Viardot). En concert, il se produit au Festival international de musique et danse de Grenade, au Théâtre Mariinski de Saint Pétersbourg, à Tokyo ainsi qu’à la Philharmonie de Cologne. La saison dernière, il incarne le Remendado (production de Damiano Michieletto), Spalanzani dans Les Contes d’Hoffmann, le Troisième Juif dans Salomé, Torquemada et Don Curzio dans Les Noces de Figaro.

À l’Opéra de Lyon, il participe à la création de Benjamin, dernière nuit (Michel Tabachnik)