• 2018/2019
  • Danse
Histoire naturelle des oiseaux-mouches et colibris, Etienne Mulsant, cote 360 ©Musée des confluences
  • Danse

Falling Angels / Petite Mort

Jiri Kylian

  • Dates 5 avr. 2019
  • Lieu Toboggan, Décines
  • Durée 01h 00mn

En quelques mots

Le printemps sera l’occasion de revoir une pièce du chorégraphe tchèque déjà au répertoire, Petite Mort, et d’en découvrir une autre : Falling Angels, créée en 1989. L’occasion de voir l’évolution du style de Kylián se dessiner en arpentant ces pièces qui sont marquées, comme toujours, par une musicalité tout à fait extraordinaire mais aussi par une liberté et une légèreté qui s’accentuent au fil du temps. Comme si, l’âge venant, le chorégraphe s’autorisait davantage de fantaisie et d’expérimentations.

Gallia Valette-Pilenko

Présentation

Dans Falling Angels, sur les percussions implacables du Drumming de Steve Reich, huit danseuses explorent les deux injonctions qui président à toute création humaine : la liberté et la discipline. Dans cet enjeu contradictoire se situe précisément l’art de la performance, auquel elles rendent le plus vibrant des hommages durant quinze minutes. Falling Angels donne à voir l’angoisse, la vulnérabilité, le sens de l’humour et la géniale folie qui caractérisent chaque interprète mais aussi tout être humain, écartelé entre interdépendance et désir d’autonomie. C’est
Kylián lui-même qui règle les lumières de ce magnifique octuor dont les solos, duos et figures de groupe semblent découpés dans l’espace.

Avec un titre aussi ambigu que Petite Mort, Jiří Kylián joue de nos sens. Cette Petite Mort désigne-t-elle une syncope, ou bien le moment suprême de l’extase amoureuse ? L’équivoque se prolonge lorsque le rideau s’ouvre sur six hommes au bras prolongé d’un fleuret et six femmes vêtues d’un simple bustier, puis protégées derrière une robe à panier. Sur l’adagio et l’andante des célèbres concertos pour piano numéros 23 et 21 de Mozart, les couples se livrent à une danse de désir et de mort. Provocation, séduction, danger, sexualité : les pas de deux sont d’une inépuisable inventivité. Jusqu’à l’acmé, qui donne son nom et son sens à la pièce. Créé en 1991 au festival de Salzbourg pour le bicentenaire de la mort de Mozart, ce chassé-croisé amoureux et guerrier n’a pas pris une ride.

Galerie

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