• 2015/2016
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Le Roi Carotte

Jacques Offenbach

    En quelques mots

    Le Roi Carotte
    Jacques Offenbach
    Opéra-bouffe-féerie en 3 actes, 1872
    Livret de Victorien Sardou d’après un conte d’Hoffmann

    En français

    Nouvelle production
    Edition critique Jean-Christophe Keck, Boosey & Hawkes

    Présentation

    Une fantasmagorie explosive
    L’idée du Roi Carotte part d’un conte fantastique d’Hoffmann, Klein Zaches, genannt Zinnober (Petit Zaches, surnommé Cinabre), un personnage hideux transformé par une fée en élégant jeune homme, qu’Offenbach reprendra le temps de la chanson de Kleinzach dans ses futurs Contes d’Hoffmann. Mais il n’ira guère plus avant dans l’exploitation d’Hoffmann pour ce Roi Carotte mirifique. Après la guerre de 70 et la défaite française, Paris a plus que jamais besoin de rire et de la magie du théâtre pour oublier. Offenbach et le librettiste Victorien Sardou (l’auteur de Tosca et de Madame Sans Gêne) s’y attèlent. Et en janvier 1872, c’est le triomphe à Paris puis à Londres, New York et Vienne, de cet opéra-comique dont le coût dépassait l’imagination à cause de sa mise en scène féérique. Un spectacle aux changements de décors multiples, qui passe de Pompéï et ses ruines à un désert, du royaume de Fridolin à celui plus potager de Carotte, où fourmis, insectes, singes, abeilles défilent, avec plus de 40 personnages. C’est une superproduction aux tels coûts qu’elle va disparaître des affiches dès 1877 après les représentations viennoises. Ainsi, pour Le Roi Carotte, c’est râpé…

    Jusqu’à ces fêtes de Noël 2015 où il va renaître sur la scène lyonnaise. Pourtant, ce fut l’enthousiasme à la création : « une mise en scène plus splendide que ce que l’on a jamais vu », malgré six heures de spectacle (réduites à trois heures trente dans la version d’Offenbach – « opérette féérique » – choisie pour Lyon). À charge pour Laurent Pelly de relever le défi, après les Offenbach mémorables qu’il a signés, et de faire renaître avec son sens légendaire du spectacle et son génie de la transposition cette fantasmagorie explosive.

    Remerciement au Musée des Confluences pour certains éléments de décor : Planches d’insectes extraites de la bibliothèque du musée des Confluences (Lyon, France), domaine public

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