• 2014/2015
  • Opéra
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Pelléas et Mélisande

  • Un opéra de
    • Claude Debussy
  • Direction musicale
    • Kazushi Ono
  • Direction musicale (le 18 juin)
    • Alejo Perez
  • Mise en scène
    • Christophe Honoré

Claude Debussy

    En quelques mots

    Pelléas et Mélisande
    Claude Debussy
    Drame lyrique en cinq actes, 1902
    Livret de Maurice Maeterlinck
    En français

    Nouvelle production

    Présentation

    Après un lumineux Dialogues des Carmélites, le cinéaste Christophe Honoré met en scène Pelléas et Mélisande, le chef-d’œuvre universel de l’opéra français.

    L'HISTOIRE
    Cherchant son chemin, le prince Golaud a trouvé, perdue dans la forêt, Mélisande en pleurs au bord d’une fontaine. Il a épousé cette femme énig matique – on ne sait « ni son âge, ni qui elle est ni d’où elle vient » et il l’a amenée en Allemonde, royaume de son grand-père, Arkel. pelléas – le demi frère de Golaud – va découvrir l’amour avec Mélisande. Ils y perdront la vie. torturé par la jalousie, Golaud assassine pelléas. Mélisande s’éteint après avoir donné naissance à une fille, qui peut-être continuera l’histoire : « C’est au tour de la pauvre petite ». Le royaume d’Allemonde est celui des contrastes entre l’ombre et la lumière, royaume des eaux également : eau mystérieuse de la forêt, eau claire de la fontaine à midi, l’eau de la grotte que borde la mer, l’eau inquiétante des souterrains du château. L’ombre, la lumière, l’eau : la matière même de la musique de Debussy.

    Il y a dans Pelléas et Mélisande plusieurs singularités qui se superposent : celle d’un langage lapidaire, entrecoupé de silences et de demi-mots. Celle d’une musique dont chaque note épouse chaque syllabe, comme autant de tesselles qui composent une mosaïque à la fois cristalline et miroitante. Une musique qui sans cesse se déconstruit et se reconstruit « en une ténébreuse et profonde unité ». Un polyptyque musical qui convient si bien à Kazushi Ono, chef talentueux du premier XXe siècle. Ce fut pourtant une musique qui déconcerta les premiers spectateurs et qui garde encore pour beaucoup mystère et secrets. Lors de la création en 1902, quand Mélisande jeta son « je ne suis pas heureuse », la salle fit chorus : « nous non plus ». Gageons qu’Hélène Guilmette en Mélisande, après avoir été Blanche dans les Dialogues des carmélites, Bernard Richter, ténor d’une mozartienne délicatesse, en Pelléas, et Vincent Le Texier, qui sera Golaud, âme aussi mal aimée que le Wozzeck qu’il fut naguère, tous authentiques atouts de cette production, contribueront à rendre la salle heureuse.

    Galerie

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