• 2014/2015
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Tango

Cancionero

    Présentation

    William Sabatier, bandonéon
    Diego Florès, voix

    L’apparition d’une poésie urbaine à Buenos Aires coïncide avec les premières vagues massives d’immigrants européens. La poésie gaucheresque d’avant, était la seule expression chantée bercée par les rythmes du folklore des pampas de l’intérieur de l’Argentine et portait par la voix des Payadores, troubadours d’alors.
    Mais la naissance du tango va apporter l’écrin à une expression chantée nouvelle et identitaire pour une population déracinée par l’exil et à la recherche d’une histoire commune. Ce fut là, la réussite de l’intégration argentine par la culture commune qu’ils ont su ensemble écrire.
    Il manquait un mythe, un héros. Carlos Gardel, un immigrant français, est passé par là. Idole de tout un peuple, il restera à jamais le réel précurseur d’un tango chanté nostalgique où la souffrance et la passion se délestent de tous pathos.
    Des bas-fonds aux riches salons de Buenos Aires, le tango a su rentrer dans le quotidien de chacun grâce à sa poésie profondément urbaine, profondément humaine.

    "Tango que j'ai vu danser
    Sur un jaune crépuscule
    Par des gars capables aussi
    D'une autre danse, celle du couteau."
    (Quelqu'un parle au Tango - José Luis Borges)

    Diego Flores et William Sabatier, tous deux issus de l’authentique veine tanguera populaire, distillent leurs tangos avec cette humilité qui vêtît si bien leur amour pour la poésie porteña des années 30-40. Celle des Manzi, Cadicamo, Castillo autres Contursi ou Discepolo. La puissance de leurs sincérités se meut en un hommage à un Buenos Aires nostalgique à la fraîcheur révolue.

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