• 2007/2008
  • Opéra
Curlew River
  • Opéra

Curlew River

Benjamin Britten

    En quelques mots

    C’est en 2008 qu’Olivier Py a mis en scène pour la première fois Curlew River pour l’Opéra de Lyon.
    Sombre et expressif, l’univers de ce spectacle saisissant avait marqué les esprits.

    Présentation

    Parabole d'église, 1964
    Curlew River
    (La rivière aux courlis), n’est pas à proprement parler un opéra, mais une parabole d’église, que Britten composa en 1964 sur un livret de William Plomer, d’après la pièce médiévale de théâtre nô japonaisSumidagawa, de Juro Montomasa. L’oeuvre marque le début chez Britten d’un certain ascetisme esthétique, caractérisé par la réduction de l’effectif instrumental, l’austerité du langage sonore, la moralité du livret.

    Résumé de l'histoire
    Curlew River, la rivière du courlis : c’est la frontière et le point de passage entre le Royaume de l’Est du Royaume de l’Ouest, on la franchit sur la barque du Passeur. Ce jour-là, des pèlerins prêts à passer sur l’autre rive, entendent un chant étrange et plaintif, celui d’une Folle ; elle leur raconte son errance à la recherche de son fils disparu. Le Passeur se rappelle qu’un an auparavant, il a fait passer un étranger, accompagné d’un enfant à l’agonie. De l’autre côté de la rivière, l’homme abandonna l’enfant qu’il avait enlevé. Le garçon mourut en murmurant une prière. Sur sa tombe, les miracles se sont multipliés... Au récit du passeur, la Folle – pleine de larmes – comprend que c’est son fils qui repose là. Les voyageurs prient sur la tombe de l’enfant qui leur apparaît : il chante et guérit sa mère avant de s’effacer.

    Le compositeur
    Benjamin Britten (1913–1976) est un monument de la musique anglaise du 20e siècle. Son oeuvre, vaste et féconde, recouvre tous les genres, mais c’est surtout l’opéra qui a vu son répertoire s’enrichir d’une série de chef-d’oeuvres, avec Peter Grimes, Billy Budd, ou Le Songe d’une nuit d’été pour ne citer que les plus connus. En contraste avec les compositeurs de musique atonale, Britten a préféré se forger un langage musical propre, où la modernité subit, entre autres, l’influence du bel canto et de la musique du Moyen-Âge.

    Galerie

    logosoutenir.svg

    Soutenir l'Opéra

    Engagez-vous et contribuez à la concrétisation de ses missions et de ses projets