Sous les atours d’une cérémonie intime, Niño de Elche célèbre le flamenco et son éternel recommencement. Le flamenco est mort, vive le flamenco !
N’étant pas vraiment du genre à pratiquer la demi-mesure, Niño de Elche, au moment de présenter son nouvel album “Flamenco.Mausoleo de celebración, amor y muerte”, déclarait sans ambages : “Le flamenco est mort”. Formule-choc sous laquelle, comme toujours chez lui, se cachent des pensées fécondes et un geste artistique fort. Car s’il décrit ce nouveau projet comme une “cérémonie d’écoute”, s’il revient sur scène à une formule minimale (une voix, deux guitares), c’est moins pour organiser une veillée mortuaire en l’honneur du flamenco que pour célébrer son éternelle capacité d’en découdre, son intensité frondeuse, sa puissance métaphysique. En d’autres termes : “feu le flamenco” a de beaux restes et n’est pas près de s’éteindre… Ou comme l’écrit encore Niño lui-même : “Ceci n’est pas un retour en arrière, mais bien un recommencement.”
Niño de Elche – chant, Raul Cantizano, Mariano Campallo – guitares.
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