Artisan d’une chanson réellement indépendante, cet auteur à l’inspiration nomade pose ses valises trois soirs au Péristyle.
Il est de ceux qui savent glisser plusieurs vies dans l’enveloppe d’une seule : avant de signer son premier album de chansons en 2015, Nicolas Paugam avait déjà eu le temps d’être joailler pop (au sein de Da Capo) ou guitariste de jazz manouche. C’est qu’il est de cette trempe de musiciens vraiment indépendants, suivant les inclinations – sinueuses, accidentées parfois – de leur seul bon plaisir. Indifférent aux modes, il s’embarque dans le sillage d’une sensibilité nomade, comme dans Padre Padrone, dernier album traversé par la tranchante nervosité d’une écriture plus rock, mais toujours hors des sentiers battus. Ecouter Paugam, c’est comme découvrir un chaînon manquant entre l’indocilité naturelle de Dick Annegarn et la fièvre des tropicalistes brésiliens, la canzone oblique de Lucio Battisti et les horlogeries fines des Kinks, les divagations de Pierre Vassiliu et les rêveries de Robert Wyatt.
Nicolas Paugam – chant, guitare, Alexandre Saada – clavier, Olivier Hestin – batterie.
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