Compositions de Galina Oustvolskaïa (1919-2006)
Sergio Menozzi, préparation musicale
Thomas Thisselin, avant-propos de concert
Ceux qui seraient en mesure de juger et d’analyser théoriquement mes œuvres ne devraient s’y adonner qu’en monologue, pour eux-mêmes. Ceux qui ne le peuvent pas doivent se contenter de les écouter : c’est ce qu’il y a encore de mieux.
Une production unique, qui ne ressemble à aucune autre, par une compositrice ̶ peut-être « La » compositrice du XXe siècle. Sa musique a réussi à survivre à la censure soviétique, sans compromis, avec toute la violence d’un mysticisme détaché de la croyance. Ses œuvres d’une grande profondeur, denses et puissantes, reflètent la négation de tout aspect d’académisme : il s’agit là de l’art poussé dans sa quintessence.
Composition n°1 : Dona Nobis Pacem, pour piccolo, tuba et piano | 1971
Sarah Constant, piccolo
Antonin Boutinaud, Tuba
Angélique Tragin, piano
Composition n°3 : Benedictus, Qui Venit, pour 4 flûtes, 4 bassons et piano | 1974 – 1975
Sarah Constant, Fanny Martin, Mélissa Le Suave, Eva-Nina Kozmus, flûtes
Ana Genet, basson allemand
Abel-Loup Boye, Célia Verseils, Eléanore Hege, bassons français
Ryszard Alzin, piano
Composition n°2 : Dies Irae, pour 8 contrebasses, cube de bois et piano | 1972 – 1973
Camille Laurent, Guillemette Tual, Félix Kail, Mathilde Barillot, Camille Courtois, Romane Sans, Leila Gomez, Cédric Carlier, contrebasses
Ezequiel Castro, piano
Sergio Menozzi, percussions
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