• 2015/2016
  • Opéra
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L'Homme qui prenait sa femme pour un chapeau

  • Un opéra de
    • Michael Nyman
  • Direction musicale
    • Philippe Forget
  • Mise en scène et décors
    • Dominique Pitoiset

Michael Nyman

    En quelques mots

    L'Homme qui prenait sa femme pour un chapeau
    The Man who mistook his wife for a hat
    Michael Nyman
    Opéra en un acte, 1987
    Livret d’Oliver Sacks, Christopher Rawlence et Michael Morris, d’après une étude d’Oliver Sacks
    En anglais

    Nouvelle production
    En coproduction avec Bonlieu Scène nationale Annecy et la Compagnie Pitoiset – Dijon
    En partenariat avec le Théâtre de la Croix-Rousse

    Présentation

    L’histoire
    Monsieur P. et son épouse se rendent à la clinique du
    docteur S., neurologue. P. a des problèmes de vue : après la consultation, au lieu de reprendre son chapeau, confondant la silhouette de sa femme avec le porte-manteau, il saisit la tête de celle-ci… Chez eux, le neurologue constate que ce patient, excellent chanteur, ne peut plus lire de partitions, alors que son ouïe est intacte. Après plusieurs tests, où l’homme se révèle incapable de reconnaître des objets, le neurologue réalise que son malade, en fredonnant des lieder de Schumann, s’est constitué une sorte de code sonore, une clé, pour venir à bout des tâches du quotidien. Le neurologue
    ne peut que lui proposer de faire une plus grande place encore à la musique dans sa vie.

    Une mappemonde musicale
    À la création de l’opéra en 1986, le compositeur remarquait : « L’aspect le plus captivant et le plus fructueux pour la composition résidait dans le fait que Monsieur P. avait élaboré un système dans lequel la musique se substituait à la vue, sorte de mappemonde musicale lui permettant de se retrouver dans le temps, l’espace et ses relations sociales. Son épouse nous apprend qu’il s’est constitué un répertoire de mélodies lui servant de « repères » pour se raser, s’habiller, prendre ses repas, etc. Sacks s’étant rendu chez eux, muni d’un exemplaire du Dichterliebe, je n’avais pas besoin d’autre encouragement pour utiliser les lieder de Schumann, afin de peindre l’isolement de cet homme et sa dépendance presque totale à la musique pour s’orienter. » L’ouvrage se clôt sur cette parole du médecin au malade : « Vous aviez fait de la musique le centre de votre vie, et maintenant vous l’utilisez pour l’organiser. Ma seule ordonnance est : plus de musique ! Plus de musique ! »

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