• 2015/2016
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Syrie que j'aime

Moslem Rahal

    Présentation

    A l’heure où la Syrie s’enfonce un peu plus dans le chaos, écoutons et rencontrons des artistes meurtris qui témoignent de la diversité et de la richesse des peuples, des langues, des cultures, qui forment le pays. Quatre concerts de musique traditionnelle de régions différentes de la Djézireh au Djebel Druze en passant par la splendide Alep célèbreront la siriche histoire d’un pays qu’on ne cesse de détruire.
    En co-production avec la Maison des Cultures du Monde - Paris

    Moslem Rahal, flûte ney

    Waed Bouhassoun, chant/oud

    Né à Lattaquié dans une famille d'artistes, avec un père poète et des frères musiciens, Moslem Rahal se passionne très tôt pour le nây, cette flûte en roseau des bergers et des soufis. Mais comme il n’avait pas les moyens d’acquérir des nây de bonne facture – un musicien en possède généralement plusieurs de tailles différentes pour pouvoir jouer confortablement tous les modes arabes – il se lance de lui-même dans la facture instrumentale, de sorte qu’il se fait bientôt connaître non seulement comme joueur mais aussi comme facteur de nay.
    Après son diplôme au conservatoire de Damas, il entre comme soliste à l’Orchestre symphonique de Syrie et à l'Ensemble national de musique arabe. Commence alors pour lui une carrière internationale. Il participe au Festival de Jerash en Jordanie, interprète le Concerto arabe de Marcel Khalifé à l’Albert Hall, à la Scala et au Théâtre des Champs-Elysées sous la direction de Lorin Maazel, il participe à plusieurs festivals aux côtés de stars de la musique arabe comme Wadi Al Safi, Fayrouz, Ziad Rahbani, et participe aux récentes créations Orient-Occident I et II de Jordi Savall avec l’ensemble Hespérion XXI.
    Le jeu de Moslem Rahal est d'une grande virtuosité. Il passe d'une note à une autre, d'une octave à une autre, avec une souplesse confondante. Ce n'est pas un instrument que l'on entend, c'est une voix, franche, directe, virile, avec ce petit supplément de souffle et d'acidité qui est la marque du nây arabe. Moslem Rahal et Waed Bouhassoun viennent de terminer l’enregistrement de leur prochain CD, les deux artistes profiteront donc de ce concert pour en offrir la primeur au public de l’Amphi.

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