• 2013/2014
  • Opéra
  • Opéra

Simon Boccanegra

Giuseppe Verdi

    En quelques mots

    En italien
    Nouvelle production

    Présentation

    Opéra en trois actes avec prologue, 1881
    Livret de Francesco Maria Piave et Arrigo Boito

    L'HISTOIRE République maritime de Gênes, XIVe siècle. Au prix de quelques manoeuvres, le jeune corsaire Simon Boccanegra est élu doge. Il représente le parti du peuple, opposé à celui de la noblesse, incarné par le patricien Fiesco. Puis, l’aventurier de la mer devient un grand homme d’Etat, pragmatique, réussissant à maintenir l’équilibre entre les partis de la république. Un équilibre durable mais fragile : l’intrigue politique, la vengeance et la trahison finissent par abattre le doge. Parallèlement à cette extraordinaire fresque politique, se déroule l’histoire privée du chef de l’Etat : l’enfant illégitime qu’il a eue avec Maria, fille de son ennemi Fiesco cette enfant – Amélia – qui fut enlevée et qu’il retrouve vingt-cinq ans après ; son amour pour Gabriele Adorno – un des chefs de l’opposition à son père mais qui, finalement succédera au doge. Simon Boccanegra : une intrigue apparemment compliquée, à qui Verdi donne toute sa force, son énergie, et aussi sa mélancolie.

    La création de Simon Boccanegra a lieu à la Fenice de Venise en 1857. Verdi le remet sur le métier 24 ans plus tard à la Scala avec l’aide d’Arrigo Boito pour le livret. Le public est à même d’apprécier la modernité de cet opéra composé sur la continuité. Simon Boccanegra privilégie les grandes scènes d’ensemble et les grands affrontements dramatiques où les enjeux politiques se doublent de drames sentimentaux. Comme l’ont démontré autrefois à Milan Abbado et Strehler, l’opéra exige une totale complicité entre chef d’orchestre et metteur en scène. Deux personnalités fortes, aptes à gérer les affrontements d’idées et de personnes. On retrouvera deux jeunes loups à la barre du spectacle lyonnais. Né et éduqué à Milan, le chef d’orchestre Daniele Rustioni a travaillé à l’Académie de la Scala avant de triompher dans Aïda au Covent Garden de Londres. Récemment nommé à la tête du Teatro Petruzzelli de Bari, un des plus importants théâtres du sud de l’Italie, il dirigera Un Ballo in maschera mis en scène par Damiano Michieletto, un des spectacles phares de la saison Verdi à la Scala. Originaire de Rhénanie-Westphalie mais formé à Zurich, David Bösch est une figure-clé du jeune théâtre allemand. Spécialiste de Shakespeare, invité déjà deux fois dans la section théâtre du Festival de Salzbourg, il s’est imposé par une lecture fantastique du Woyzeck de Büchner qui a pris les spectateurs à la gorge.

    © Stofleth

    logosoutenir.svg

    Soutenir l'Opéra

    Engagez-vous et contribuez à la concrétisation de ses missions et de ses projets