• 2007/2008
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Résidence S.Huchard batterie

    Présentation

    African tribute to Blakey - création

    "Parmi les pionniers de la batterie be bop, Art Blakey était à mon sens le plus « africain » d’entre tous. De sa pulsation tribale et enflammée jaillissait le rythme, intense et pur donnant naissance à un subtil mélange de hard bop et d’afro-jazz.
    Depuis longtemps, mon attachement envers cette musique (en particulier celle des Jazz Messengers des années 60) et ma passion des rythmes Africains ont suscité l’envie de rendre hommage au grand musicien fédérateur qu’était Art Blakey mais surtout de mettre en exergue ce lien subtil et parfois fragile reliant deux cultures : Africaine et Américaine. Cette union sera l’enjeu de cette résidence".
    Stéphane Huchard

    A PROPOS DE ART BLAKEY

    Arthur (Art) Blakey né en 1919 à Pittsburgh. En 1940, Art Blakey était membre de nombreux orchestres, dont ceux de Mary Lou Williams, Fletcher Henderson et Billy Eckstine.
    Il se lit d'amitié avec Thelonious Monk à la fin des années 40 et, dés le début des années 50, on voit Blakey accompagner les musiciens emblématiques de son époque, tels Monks, bien sûr, mais aussi Miles Davis ouBud Powell . Durant toute cette période, il participe à tous les enregistrements de Monks, dont ceux pour le label Blue Note, jusqu'en 1954.
    Cette année est emblématique en bien des points pour Art Blakey, puisqu'il y forme The Jazz Messengers.
    Le groupe est rapidement acclamé par la critique et suivi par le public. En son sein, on trouve, au gré de ses différentes formations, le saxophoniste Wayne Shorter, mais aussi le tromboniste Curtis Fuller. Entre 1959 et 1961, les Jazz Messengers restent quasiment les même, incluant Wayne Shorter, Jymie Merritt, Lee Morgan et Bobby Timmons, puis plus tard Curtis Fuller, Freddie Hubbard et Cedar Walton.
    Par la suite Art Blakey enregistre de très nombreux albums en temps que Jazz Messengers, mais toujours avec un line up changeant. Il était connu pour encourager les plus jeunes. C'est ainsi qu'il prend Wynton Marsalis sous son aile et le guidera un temps dans sa carrière. Il est aussi à l'origine de beaucoup de carrière dans le jazz actuel, comme celles de John Gilmore, Keith Jarrett ou Clifford Brown.
    Durant toutes les années 60, jamais son engouement pour le hard bop ne se démentira. Cela ne l'empêchera pas de fréquenter et de jouer avec une multitude de musiciens de styles différents, dont Cannonball Adderley, Jimmy Smith et Miles Davis .
    Son jeu puissant et syncopé, tout en pulsation primitives et son attitude sur scène (la fameuse grimace où il tire la langue) restera la marque de fabrique de ce roi du groove, que d'aucuns nommaient "Le jeune lion". "L'animal" meurt malheureusement en 1990 à New York et laisse derrière lui une foule de vocation.

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