En allemand
Opéra romantique en quatre actes, 1864
Livret de Charles Nuitter
Le Rhin le Rhin est ivre où les vignes se mirent.
Tout l’or des nuits tombe en tremblant s’y refléter.
La voix chante toujours à en râle-mourir.
Ces fées aux cheveux verts qui incantent l’été.*
Le Rhin, fleuve-symbole de la vieille Europe, a été source d’inspiration pour maints créateurs : Heine, Hugo, Schumann, Wagner et, on le sait depuis peu, Jacques Offenbach dont Les Fées du Rhin avaient été oubliées depuis leur création à Vienne en 1864. Leur renaissance au Festival de Montpellier en 2002 a fait l’effet d’un choc artistique : on découvrait un authentique chef-d’œuvre brillant “tel un blason d’or”.
Les Fées du Rhin annoncent Les Contes d’Hoffmann. Offenbach se place avec cette oeuvre dans la filiation de Weber, de Mendelssohn, du premier Wagner... et déploie une écriture orchestrale, chorale et vocale incroyablement riche et diversifiée, cuivrée, miroitante, scintillante...
*Guillaume Apollinaire, Nuit rhénane
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