D’après les textes de Karl Valentin

Les Valentines regroupent de courtes pièces : Dispute avec des mots aimables, Le nouveau comptable, Conversation intéressante, L’aquarium, Le relieur Wanninger, La sérénade de minuit, Le journal d’hier, Dans l’au-delà, Scènes à la gare, J’ai fait un rêve, Non, Lora, La lettre d’amour, Mauvaises habitudes. L’ensemble de ces pièces sont traduites par Jean-Louis Besson et Jean Jourdheuil. Elles figurent dans cinq recueils disponibles aux éditions Théâtrales, intitulés Vols en piqué dans la salle, Le grand feu d’artifice, les chevaliers pillards devant Munich, Le bastringue, La sortie au théâtre. Les pièces retenues, composées au cours de la première moitié du 20e siècle par Karl Valentin, sont des numéros de clown et des sketches de cabaret. Denis Bernet-Rollande les a reliées entre eux, en les adaptant pour développer un autre récit, celui du cabaret Les Valentines, qui se déroule dans un passé récent. Ainsi la scène a un parfum de province avant l’ère des médias, éclairée par la lumière crue de la fée électricité et peuplée de troublantes créatures. Ici aux Valentines les femmes souvent sont des hommes et vice versa ! Deux chansons du répertoire de Susy Solidor, insérées à propos, servent à enfoncer le clou.