• 2003/2004
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Tchétchénie

    En quelques mots

    Chant des femmes Tchétchènes

    Présentation

    "La musique dans la culture tchétchèneLa Tchétchénie s’étend au nord de la chaîne du Grand Caucase, au centre-est de cette région qui relie la mer Noire à la Caspienne. Le nom « Tchétchénie » apparaît à la fin du XVIIe siècle, mais n'est utilisé en Occident qu’un siècle plus tard, lors de la conquête russe – les tchétchènes, qui n’ont jamais accepté cette ""colonisation"", luttent encore aujourd'hui pour leur indépendance et la sauvegarde de leur culture. La religion, puissant vecteur d’identité nationale, a pris une part très active dans ce ""combat"", qui se radicalise. L'Islam soufi, plus adapté aux traditions ancestrales, cède aujourd'hui sa place à une forme plus rigoriste, fondamentaliste.

    Jusqu’à la déportation massive de 1944 – les tchétchènes sont alors accusés de collaboration avec l'Allemagne nazie –, la musique fait partie du quotidien. Comme ailleurs dans le Caucase, les rôles de chacun sont précisément attribués. Le chant reste ainsi l’apanage des femmes – en particulier les chants rythmant les travaux en commun. L’accompagnement musical revient aux hommes, qui jouent le pondar (un luth à trois cordes), le tchongouri (à quatres cordes), la mandalina (proche de la balalaïka), le garmon (accordéon) ou le tambour vota ou dol…Pour accompagner les danses, on chante ou on joue des airs instrumentaux. On danse après le travail, pendant les nuits éclairées par la lune, ou les jours de fêtes. Pour les rituels religieux, le chant et la danse sont menés par les femmes, sauf pour les obsèques, où les hommes chantent aussi, mais séparément."

    En collaboration avec les Ateliers d'ethnomusicologie (Genève-Suisse)

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