• 2003/2004
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Drôles de contes

    En quelques mots

    Carte blanche à Max Schendorff

    Présentation

    L'écheveau du fil rouge tire de leur grotte les drolatiques chimères de ces « drôles de contes » (Françoise Monneret), emblèmes de défi et d'insoumission à tout ce que le « donné » a de définitivement inacceptable (Danièle Huillet et Jean-Marie Straub : Machorka-Muff, 1962).

    Tambour battant, la conscience aiguë de la splendeur de la vie, à la lueur d'un soleil de minuit, s'adonne à un jeu raffiné de métamorphoses : de chaises musicales (Rémy Jacquier).

    Coup de cymbale du monde ! La bête à deux dos, campée sur ses jambes de femme aux pieds de bouc, enroule sa monstrueuse lubricité sous un camail d'ubu royal, mais répand la moelleuse substance de son priape à roulette (Tripode tremens, de Jean-Yves Bosseur et Max Schoendorff, par L’Espijachoc).

    Un chant, poison cruel, annonce quelque épiphanie secrète d'une quête érotique de la perfection alchimique, art nostalgique d'une présence par défaut (Anna Prucnal).

    Capteuse d'ondes de mémoire, porteuse de thyrse, la nymphe, déesse païenne en exil, esprit élémentaire, arrête et relance l'armée en marche des constellations. Le cours de la danse dessine l'espace de la danse (Guesch Patti).

    Trop court pour commencer, le tirage de cette carte blanche est trop long pour ne pas commencer.
    Max Schoendorff

    -Machorka-Muff film de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet,1962, noir et blanc, 17 mn

    Avec la participation de la Cinémathèque française

    - Niginskeaton coco, pièce musicale écrite et interprétée par Rémy Jacquier, chaise musicale

    Christophe Chavanon, son

    -Tripode Tremens, œuvre de

    Jean-Yves Bosseur (musique)

    et Max Schoendorff (peinture) :

    Ensemble l'Espijachoc

    Elisabeth Desseigne, onde martenot

    Cendrine Theret, flûte traversière

    Agnès Moyencourt, basson

    Christophe Alekian, trompette

    Laurent Fléchier, sample, objets sonores

    - Guesch Patti, chansons et textes

    Franck Angelis, accordéon

    Lecture : texte de Lydia Jorge extrait de

    La paix en toutes lettres

    Chanson : Salomon song de Kurt Weill

    Improvisation danse

    - Récital

    Anna Prucnal, chant

    Jacques Pailhes, piano

    Soirée présentée avec la complicité de

    Françoise Monneret

    Projections illustrations : 120 gravures sur bois mises au jour en 1565 par l'éditeur Richard Breton intituléesSonges drolatiques de Pantagruel - auteur inconnu.

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